Petit bourg d'un peu plus de 750 habitants, situé dans le nord du département du Lot, à deux pas de la Corrèze verdoyante et du Périgord noir, Alvignac les Eaux est un authentique écrin de verdure au milieu du causse aride et pierreux environnant.
Son histoire a suivi celle du Quercy et ses vicissitudes avec des périodes fortes : guerre de Cent ans, guerres de Religion et Révolution.
D'après la légende, la découverte de la source remonterait au début de l'ère chrétienne. Les premières études la concernant datent du XVIIème siècle, les curistes commencèrent à arriver et parmi eux des personnages célèbres, telle la Marquise de Pompadour, favorite de Louis XV.
La source connut des hauts et des bas, son âge d'or se situant aux XIXème et XXème siècles avec une fréquentation de plus de 3 000 curistes par saison.
Au fil du temps, la baisse de l'intérêt porté et la chute du nombre de visiteurs conduisent en 1981 à la cessation totale d'activité.
Après bien des péripéties, depuis 2018 le site renaît: l'eau thermale coule à nouveau, le pavillon des eaux a retrouvé sa fraîcheur et sa statue, le restaurant rouvert ses portes, les animations culturelles et les spectacles se suivent tout au long de l'année.
Siège d'une importante Seigneurie, le manoir de SALGUES porte le nom de ses premiers Seigneurs propriétaires : les SALGUES. Vinrent ensuite les BORMES, en 1589 les PLAS de TANES puis les PALHASSES qui y resteront jusqu'à la Révolution. C'était également le coeur de la paroisse de Salgues. En 1806, vendus comme Biens Nationaux, l'église St Médard et son presbytère disparaissent. La paroisse est démantelée, la majeure partie adjointe à celle d'ALVIGNAC, quelques villages à ROCAMADOUR ou à RIGNAC. Actuellement, le château, avec son corps de logis rectangulaire, sa toiture à la Mansart, une petite tour ronde à l'angle N.O et une belle cheminée datant du XVIè siècle est toujours là, non loin de la ferme et du moulin, vestiges d'un important domaine agricole.
Le « mont Cantecort » est cité en 1441 et était situé sur un des itinéraires amenant les pèlerins vers le célèbre pèlerinage à la Vierge noire de Rocamadour. Au XVe siècle, le fief de Cantecor appartient à la famille des Seigneurs de Miers, vassaux du Vicomte de Turenne. Les Seigneurs de Tanes, les De Géniès, les Fontanges s'y succèdent. En 1787, le château est acheté par le docteur Clédel, médecin des eaux de Miers, député du Lot. Lors du procès du roi Louis XVI, il vota la mort du roi. Plus tard, le château devint bâtiment agricole. Aujourd'hui, rénové, le château de Cantecor a fière allure sur son promontoire avec sa tour ronde et son mur d'enceinte.
La Fontaine de Pénoutou avec ses 4 abreuvoirs. Au dessus de la fontaine il y a une petite croix en fer. Dans le Haut-Quercy, se trouvaient des fontaines, où le saint protecteur était évoqué contre un fléau fort redouté dans nos régions : la sécheresse, qui compromettait les récoltes et faisait appréhender la misère et la disette. D'autres fontaines portant des noms de saints guérisseurs, étaient réputées pour leurs vertus curatives.
Son nom d'origine celtique veut dire : " Source fontaine " (qui ne tarit jamais). Elle alimente un lavoir et un abreuvoir en pierre, aux dimensions exceptionnelles. Vous pourrez remarquer sur ce site, deux dalles gravées sur le sol : elles proviennent de l'ancien cimetière. Un " Travail " en bois (plus récent que le lavoir) servait à ferrer les bœufs.
Vous pourrez également découvrir à Alvignac, le lavoir et la fontaine de Lagorce, le lavoir des Fontanelles, la fontaine du Moulin du Vent, la fontaine et le lavoir de Samarre.
Autrefois, la commune d'Alvignac les Eaux possédait cinq moulins à eaux, trois moulins à vent et un moulin à huile. Les moulins à vent et le moulin à huile ont totalement disparus. Avant la Révolution, les moulins appartenaient le plus souvent, soit aux Seigneurs, soit aux Clergé, parfois, mais rarement à de riches propriétaires. Un même propriétaire pouvait avoir plusieurs moulins, parfois à vent et à eaux, ils étaient complémentaires. Le moulin de Salgues, le mieux conservé, appartenait aux Seigneurs de Salgues. Le moulin de Latouille, lui disparu, appartenait aux Seigneurs de Giniés. Restent encore debout, les moulins de Salgues, de Pounissou, du Barrou et de la Baule. Bien que non situés sur les chemins de randonnées, on aperçoit encore leur silhouette à travers les feuillages. Le moulin de la Baule : existe déjà en 1699. Dans les années 1900, il est transformé en bâtiment rural. Le moulin du Barrou : aussi ancien que le précédent, toujours habité, a fonctionné jusque dans les années 1930. Le moulin de Pounissou ou des Vitarelles (Vitarelles veut dire " maison située sur un lieu de passage " et Pounissou " puits ") : on peut penser que ce moulin se trouvait sur le chemin de Cantecor à Rocamadour. Il existait déjà dans les années 1630 et, en 1900, il est porté " en ruines ". Actuellement, c'est une maison d'habitation. Le moulin de Salgues : a toujours appartenu aux propriétaires du château de Salgues, autrefois Seigneurs du lieu. Aussi ancien que les précédents, il possède encore tous « ses meubles et machines ». Non dénaturé, non ruiné, il est transformé en bâtiment rural en 1938.
Le pigeonnier de Lagorce (démoli) : Tour quadrangulaire, toiture plate, à quatre pentes avec lucarne en bois qui sert de trous d’envol, plus deux trous avec une corniche en pierre devant le pigeonnier et une autre sur le côté gauche. Une lucarne en bois composée d'une grille d'envol de 5 trous avec une corniche en bois.
Le pigeonnier du Papaillou : tour sur plan circulaire. Couvert de tuiles plates, épi en céramique. Grille d'envol en bois composée de 3 trous. A l'intérieur, rez-de-chaussée, 1er étage un plancher et 2ème étage un autre plancher. A l'origine, il y avait une autre ouverture.
Nous possédons peu de renseignements sur l'église paroissiale Sainte Marie Madeleine d'Alvignac les Eaux. On peut penser, qu'à l'origine, la partie la plus ancienne, le chœur, était la chapelle castrale du château d'Alvignac. Celui-ci était situé à cet endroit précis.
Le chanoine Albe, historien, nous dit « L'église primitive était déjà remplacée au XIIIe siècle, peut-être l'avait-elle été plusieurs fois, par une église qu'on appelle, dans un acte de 1267, église neuve ».
L'église a été agrandie au cours des siècles et a subi plusieurs aménagements. Le clocher a été refait en 1880, les bas-côtés en 1886. Le cimetière primitif, situé à côté de l'église, n'existe plus.
La Croix de Salgues 1806 est une croix en calcaire jaunâtre en deux parties : croisillon et fût.
Décors au centre du croisillon : une croix latine dans un cercle ; sur les branches supérieures et latérales deux rainures formant une boucle ; sur la branche inférieure, six rainures convergentes qui se prolongent sur le fût. Sur le fût, au centre, deux cercles gravés concentriques avec au centre la date gravée de 1806. Table chanfreinée sur trois côtés, base composée d'un gros bloc calcaire.
La Croix du Mas de Troy 1887 est une croix à quatre branches évasées en calcaire jaunâtre. Deux parties : branche supérieure et traverse ; branche inférieure et fût. Date gravée de 1887 sur branche supérieure. Table monolithe en calcaire jaunâtre. Socle inclus dans un mur : sur le devant, une dalle monolithe.
Vous découvrirez aussi dans Alvignac : la Croix de Viroulou et la Croix de Varagnes.
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